L’église Notre-Dame, un des points culminants de la ville, subit depuis les premières années de sa construction les effets destructeurs des bombardements. Erigée à l’emplacement du couvent des Ursulines, elle est restaurée à plusieurs reprises et présente différents styles architecturaux. Elle renferme, à elle seule, plusieurs oeuvres d’art.
Le chantier démarra en novembre 1897. La première pierre de cette église fut bénie le 19 mai 1898. Haute de 83 mètres, elle domine la ville. Les travaux, planifiés par Selmersheim, architecte des monuments historiques, prennent fin en 1915. A peine deux ans plus tard, les bombardements endommagent les vitraux, et l’année suivante détériorent la substructure, les voûtes de la grand nef et une partie de la façade principale.
Restaurée dès 1922, elle est consacrée le 13 avril 1925 par Monseigneur Tissier, évêque de Châlons-sur-Marne (aujourd’hui Châlons-en-Champagne). L’église se caractérise par un style de transition médiéval : l’extérieur s’inspire du roman et l’intérieur du gothique primitif.
L’église possède de nombreuses œuvres d’art : vitraux, peintures et sculptures.
Les vitraux de période renaissance décrivent des cycles de vie de Saint-Rémy, de Saint-Augustin et de la Vierge. On remarque le vitrail de la Passion, de la création (copies) et une verrière de Noé avec des scènes de vendanges.
Deux peintures sont classées : une copie d’époque d’Andréa Vaccaro datée du XVIIIe siècle (la conversation de la Madeleine) et une peinture du XVIIIe siècle (Sainte-Geneviève gardant ses moutons) sont à découvrir. Une troisième œuvre de Léonello Spada du XVIIe siècle représente la décollation de Saint-Christophe.
Sculptures : une statue de Notre-Dame du XIIe siècle ou début XIIIe siècle pourrait être une statue originale de Notre-Dame de Paris.
L’église abrite de grandes orgues de Cavaillé-Coll offertes par Paul Chandon de Briailles en 1869. Elles proviennent de l’ancienne église Saint-Martin. Sa cloche classée date de la fin du XIVe.
Source : Epernay.fr